28 oct. 2011

Quand une femme écrit sur la passion...


« Je me disais que si on vivait ensemble, j’allais gâcher mon amour pour lui. Je rêvais de lui, de son corps, de son cœur extraordinaire. Il avait une telle générosité, un tel amour pour moi ! Mais je ne voulais pas quitter mon mari avec qui je m’entendais merveilleusement. Non, ces passions, il faut les laisser à l’état de passions, comme Tristan et Iseult, comme toutes ces amours impossibles qui sont splendides, mais qu’il ne faut pas vivre au quotidien ; ça les fait mourir. »

Benoite Groult, à propos des Vaisseaux du coeur